Site internet de la commune de Brégnier-Cordon

La Géographie Communale

Des richesses naturelles à foison !

La commune de Brégnier-Cordon est située à 20 km au sud de Belley, dans le département de l’Ain. Elle occupe l’intérieur du coude que dessine le Rhône et se trouve donc aux confins des départements de la Savoie (au sud-est) et de l’Isère (à l’ouest). Le pont de Cordon relie la commune à celle d’Aoste, dans l’Isère.

Dans ses paysages simples et charmants Brégnier-Cordon cache de surprenantes richesses naturelles. La commune est à elle seule un quasi parc naturel régional : 95 % du territoire sont classés en Z.N.I.E.F.F. ( Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique ).Tant sur les bords du Rhône que sur les hauteurs qui le dominent s’observe une exceptionnelle diversité d’habitats naturels et d’espèces.

Brégnier-Cordon est la commune la plus méridionale du département de l’Ain. Elle se loge dans une grande boucle du Rhône, là où le Guiers lui apporte ses eaux, à la limite des départements de l’Isère et de la Savoie. Elle se situe à quelque 80 kms de Bourg-en-Bresse, de Lyon, de Grenoble et d’Annecy, et à quelque 35 kms de Chambéry. La commune mesure 1105 hectares. Son altitude moyenne est de l’ordre de 225 mètres (c’est l’altitude de la mairie). Le point culminant est à 457 mètres.

Le territoire communal comporte 3 parties très différentes : un chaînon calcaire orienté Nord-Nord-Ouest / Sud-Sud-Est, une étendue plane qui s’allonge parallèlement au chaînon, et la plaine inondable du Rhône :

  • Le chaînon calcaire est un élément du massif du Jura. Il est formé de roches principalement calcaires datées de l’ère secondaire : les plus anciennes (environ 160 millions années) sont visibles derrière le lavoir de Glandieu, les plus récentes (quelque 100 millions d’années) constituent la partie supérieure du Mont de Cordon. Ce dernier culmine à 399 mètres, le chaînon s’élève à 457 mètres au-dessus de la cascade de Glandieu. La rivière le Gland tranche le chaînon par une belle cluse et rejoint le Rhône par 3 cascades superposées dont la plus belle est visible dans le village même de Glandieu. Ce chaînon calcaire recèle d’intéressants milieux secs (pelouses sèches à orchidées, landes à génévrier, buis, chênaies) et une surprenante petite tourbière sur le Mont de Cordon. Dans les falaises de ce chaînon vivent des oiseaux rupestres et notamment le grand duc !
  • L’étendue plane appelée  » la plaine  » est constituée par des sables et des graviers étalés au pied du chaînon par les eaux de fonte du glacier du Rhône, il y a environ 15 000 ans, au cours de son retrait à l’intérieur des Alpes. Cette étendue plane, dont l’altitude varie entre 220 et 230 mètres, est plus étroite à Glandieu, plus large à Brégnier et La Bruyère, plus discontinue à Cordon où elle est prolongée par le chaînon calcaire qui disparaît sous les alluvions du Rhône.

  • L’actuelle plaine d’inondation du Rhône, à une altitude de l’ordre de 210 mètres, était encore occupée par un lac il y a environ 2 000 ans. Ce lac creusé par le glacier du Rhône a été remblayé par les alluvions du fleuve et de son affluent le Guiers. C’est dans ces alluvions que le Rhône depuis 2 000 ans creuse ses bras, appelés lônes, et c’est avec ces alluvions qu’il construit ses îles. Une large partie des riches milieux humides de la zone inondable est classée en réserve naturelle régionale. Même un observateur peu averti découvrira beaucoup d’oiseaux aquatiques ou forestiers.

 

C’est sur cette plaine, qui couvre presque la moitié de la commune, que s’étalent les eaux de crue du fleuve. Contrairement à une idée fausse, trop largement répandue, les aménagements hydroélectriques de la Compagnie Nationale du Rhône (C.N.R.) ne diminuent pas l’ampleur des crues (photo ci-contre : construction de l’usine CNR). Le débit moyen du Rhône au pont de Cordon est de 440 m3.s : la crue centenale – celle de 1944 par exemple- est de l’ordre de 2400 m3.s. Et la crue millénale de 2800 m3.s. Toutefois seule une quinzaine de maisons anciennes (le pont de Cordon, Sous La Barre, Les Sables) se situent dans cette plaine d’inondation aujourd’hui interdite à la construction. Toutes les autres habitations de la commune sont hors crue… même en cas de déluge!

La commune comptait autrefois un lac, le lac de Pluvis, qui a disparu en 1983 lors du creusement d’un canal de dérivation, destiné à alimenter la centrale hydroélectrique de Brégnier-Cordon.

 

 

 

 

 

 

 

 

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